Voila qui est une excellente nouvelle pour la base aérienne 105 d’Evreux qui voit arriver Rafales et Mirages. Leurs missions: intercepter et aider. Rafale et Mirage 2000 arrivent sur la base aérienne 105, à Évreux. Dès le mois de février 2017, des avions de chasse de la Permanence Opérationnelle survoleront la Normandie. Les décollages des Rafale ou des Mirage rythmeront-ils bientôt la vie de la base aérienne 105 d’Évreux (Eure). Dès le premier trimestre 2017, au moins deux avions de chasse de la Permanence Opérationnelle (PO) devraient en effet être de passage sur la BA 105. Déjà évoquée dans le courant de l’année 2016, cette grand nouveauté pour la base aérienne a une nouvelle fois été abordée début janvier 2017, lors des vœux présentés par le colonel Vincent Breton, commandant de la base. Annoncée pour le mois de février 2017, l’arrivée de la Permanence Opérationnelle reste pour l’instant provisoire et devrait se limiter à une phase d’essai de trois mois. Les avions de chasse finiront-ils par s’installer définitivement à Évreux ? Une communication officielle est prévue à ce sujet dans le courant du premier trimestre. Au rang des inquiétudes notamment, les nuisances sonores que pourrait entraîner l’installation de la Permanence Opérationnelle sur la base.
« Pour les communes riveraines, j’espère que ce sera avant tout une fierté », a déclaré le colonel Vincent Breton, lors de ses vœux de début d’année. Des propos rapportés par nos confrères d’Eure Infos-La Dépêche. « S’agissant des inquiétudes compréhensibles des riverains au sujet du bruit, je crois que ce sera une gêne sonore minime car ces avions n’ont pas vocation à multiplier les décollages et atterrissages », a-t-il précisé. Surtout, ce sera une gêne sonore très faible au regard des enjeux et de l’importance que revêt cette mission dont la finalité est d’assurer la protection des français et du territoire national. En alerte 24h/24, 365 jours par an, la Permanence Opérationnelle des forces aériennes veille à la sécurité de l’espace aérien français mais aussi à la protection des populations et des territoires », détaille, sur son site internet, le ministère de la Défense. En cas de menace aérienne, de panne radio ou d’avarie technique d’un avion de ligne, par exemple, les pilotes de la Permanence Opérationnelle décollent en quelques minutes seulement et se portent à hauteur de l’appareil en question, pour déterminer l’origine du problème et procéder à une éventuelle interception. En clair, qu’il s’agisse d’aéronefs en détresse ou signalés comme suspects, les pilotes et mécaniciens de la Permanence Opérationnelle se tiennent toujours près à agir et restent, jours et nuits, à côté de leurs appareils. Dès 2017, les avions de la Permanence Opérationnelle, jusqu’ici accueillis à Creil, vont donc rejoindre la BA 105. La police du ciel commencera son intégration normande par une phase d’essai de deux à trois mois. Elle pourrait ensuite revenir entre les mois de septembre et octobre 2017 pour une seconde phase de test, afin de finalement s’installer définitivement sur la BA105, fin 2017, début 2018. Un an plus tard, dans le courant de l’année 2019, ce pourrait être au tours de la Permanence Opérationnelle de Tours de rejoindre la base aérienne d’Évreux. Un calendrier encore provisoire. Dans le courant de l’année 2016, une phrase laconique, noyée au cœur de l’interview du colonel Mazoyer, commandant de la BA 705, laissait déjà entrevoir des changements prochains. « Tours n’est pas un plot permanent dans le dispositif et cette activité sera transférée à partir de 2019 sur la BA 105 d’Évreux », pouvait-on ainsi lire, dès le mois de mai 2016, dans les colonnes de La Nouvelle République. Quelques mois plus tard, en juillet 2016, le numéro 1 de la base aérienne 105, le colonel Vincent Breton, s’exprimait sur Paris-Normandie : « Nous recevrons deux ou trois appareils pendant environ deux ou trois mois par an. Ils décolleront une fois par jour. Ce sera un bruit nouveau pour les riverains, une gêne ponctuelle mais pas une nuisance sonore ».