Le Mirage F1 était un développement basé sur le Mirage III comme une alternative économique. Natif du Dassault Mirage F2 dévoilé en 1964, l’avion de chasse Mirage F1 n’était en aucun cas la double du Mirage III: les ailes ont été balayées et montées haut sur le fuselage, rompant avec le concept d’aile delta typique. La mise en forme correspondait à celle du Mirage F2, mais le F1 était plus petit et comparé au besoin du Mirage III notamment pour les décollages et les atterrissages, notamment à cause des ailes en flèche. Le vol inaugural a eu lieu le 23 décembre 1966. En raison d’un accident survenu à Lors des essais à grande vitesse du 26 mai 1967, les essais de trois autres prototypes ont été suspendus jusqu’en mars 1969. La première machine de série a décollé le 15 février 1973 et les forces françaises ont reçues la livraison la même année. Pour Dassault, le F1 était sans aucun doute un succès. 730 d’entre eux ont été construits, 251 ont été mis en service dans l’armée de l’air française et à Strasbourg, Colmar, Creil, Reims et Cambrai. Le version de chasse F1C était en service dans l’armée de l’air française jusqu’en 2003. Les acheteurs étrangers de l’avion étaient la Grèce, la Jordanie, le Koweït, et le Maroc. Au cours de son histoire, le La F1 a pris part à de nombreux conflits militaires, y compris la guerre Iran-Irak. Depuis le milieu de 1964, Marcel Dassault, conscient de l’impasse où conduisent les avions à gros moteurs, trop chers pour l’exportation, avait fait discrètement étudier par sa Société, sur fonds propres, un petit appareil bisonique, le Mirage III E 2. Monoplace, destiné surtout à l’exportation, il possède, comme le modèle Mirage III F 2, une voilure en flèche. Le réacteur est un Snecma Atar 9 K identique à celui du Mirage IV A. Il lance, à la fin de 1965, avec l’apport de ses coopérants industriels, la fabrication d’un prototype capable de convenir à l’armée de l’Air et qui prend le nom de Mirage F1. Le programme Mirage F1 a constitué une réponse au souhait de l’état-major de l’armée de l’Air de diminuer les vitesses d’atterrissage tout en permettant une relève des premiers Mirage III.
Photo: Dassault