À l’ère des chasseurs furtifs de 5e génération, l’ancien Dassault Rafale français passe souvent inaperçu. Mais ceux qui l’ignorent le font à leurs risques et périls car l’avion de combat de fabrication française est un grand avion et un ennemi redoutable entre des mains expertes.
Un avion performant
Le Dassault Rafale est un avion de combat multirôle de supériorité aérienne de 4,5ème génération très performant. Il existe en version monoplace et biplace et peut accomplir plusieurs missions, notamment la souveraineté aérienne, la frappe en profondeur, l’appui aérien rapproché, le renseignement, la reconnaissance et la surveillance (ISR) et la dissuasion nucléaire. En fonction de son chargement, le Rafale peut être efficace contre des cibles aériennes, terrestres et maritimes.
L’avion a un sacré punch. Il est compatible avec les systèmes d’armes français et internationaux, notamment le missile air-air AIM-9 Sidewinder, le missile à guidage radar AIM-120 AMRAAM, le missile MICA à détection de chaleur et à guidage radar, le missile air-air METEOR à portée visuelle supérieure et les missiles antinavires AM39 Exocet et AGM-84 Harpoon. L’avion de combat peut également transporter une large gamme de bombes intelligentes et muettes.
Grâce à ses capteurs avancés, tels que le radar RBE2 Active Electronically Scanned Array » (AESA), le Rafale peut suivre jusqu’à 40 cibles en même temps et en engager quatre simultanément. L’avion peut également ravitailler d’autres Rafale grâce à son système de ravitaillement « buddy-buddy ». Le Rafale a un plafond opérationnel de 50 000 pieds et peut atteindre des vitesses de 1,8 Mach (750 nœuds).
Le Rafale est une arme mortelle dans des mains compétentes et peut tenir tête à des avions de combat plus avancés, notamment le F-22 Raptor, le chasseur de supériorité aérienne le plus perfectionné au monde. En 2009, un pilote français aux commandes du Rafale a réussi à « tuer » un F-22 de l’armée de l’air américaine lors d’un combat simulé dans le cadre d’un exercice d’entraînement aux Émirats arabes unis (EAU).
Le Rafale a volé pour la première fois en 2001 et est entré en service opérationnel en 2004, avec la Marine française ; deux ans plus tard, l’Armée de l’air française, le plus gros client de l’avion, a ajouté le premier avion opérationnel. La plupart des Rafale en service sont de la version F3R, tandis que la version F4, qui intégrera le retour d’expérience opérationnel et les mises à niveau, est actuellement en cours de test.
L’avion de combat a été utilisé en Afghanistan, en Syrie et dans le Sahel en Afrique.
Le Rafale à l’étranger
Bien que l’armée de l’air et la marine françaises soient les principaux clients du Rafale, l’avion français connaît également un succès relatif à l’étranger. L’Inde, le Qatar, l’Égypte et la Grèce ont acheté l’avion et l’ont ajouté à leur flotte.
La Grèce est le client le plus récent du Rafale. L’année dernière, alors que l’agression turque était à son apogée, l’armée de l’air hellénique a décidé d’ajouter l’avion de combat de 4,5ème génération à son arsenal. La commande initiale de 18 appareils – un mélange d’appareils neufs et d’occasion – a été renforcée par des Rafale neufs supplémentaires, pour un total de 24 appareils.
En outre, Dassault présente le Rafale dans presque toutes les compétitions nationales de chasseurs. Par exemple, lorsque la Suisse a débattu de son nouvel avion de combat pour remplacer sa flotte de F/A-18 Hornets vieillissants, le Rafale était en concurrence avec le JAS Gripen, le F/A-18 Super Horner et le F-35 Joint Strike Fighter, face auxquels il a finalement perdu.
L’armée française a commandé environ 180 appareils, l’armée indienne environ 120 appareils, l’armée égyptienne environ 60 appareils, l’armée qatarie 36 appareils et l’armée grecque 24.
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