Selon un parlementaire iranien, l’Iran commencera à recevoir des avions de combat russes Su-35 d’ici mars. Shahriar Heidari, membre du comité de sécurité nationale du parlement, a déclaré à l’agence de presse Tasnim que les avions à réaction arriveront en Iran au cours de la prochaine année iranienne, qui commence le 21 mars.
Des avions de combat en provenance de Russie
Selon le député, Téhéran a également commandé un certain nombre d’autres équipements militaires à la Russie, notamment des systèmes de défense aérienne, des systèmes de missiles et des hélicoptères, dont la plupart arriveront bientôt.
Selon les médias, l’Iran recevra 24 avions de combat bimoteurs de quatrième génération, très maniables, qui seront principalement utilisés pour des missions de supériorité aérienne.
Certains de ces chasseurs devraient être basés à la base aérienne tactique (TAB) 8 de l’armée de l’air de la République islamique d’Iran (IRIAF), située dans la ville d’Ispahan, dans le centre du pays.
L’Iran n’a pas acquis de nouveaux avions de combat ces dernières années, à l’exception de quelques chasseurs russes MiG-29 Fulcrum achetés dans les années 1990.
Ces derniers mois, l’Iran et la Russie ont signé d’importants accords visant à renforcer leur coopération économique, commerciale, énergétique et militaire.
En septembre dernier, le commandant de l’armée de l’air iranienne, Hamid Vahedi, a déclaré que l’achat de chasseurs Su-30 ne figurait pas à l’ordre du jour de son pays.
Monoplace, sans canards, le Su-35S « Flanker E » est la variante de génération 4++ de l’avion Su-27 Flanker.
Cet avion multirôle est doté d’un vecteur de poussée, d’une peinture absorbant les radars, d’un radar passif à balayage électronique Irbis-E, d’un IRST (Infra-Red Search and Track), du système de brouillage radar Khibiny et de la capacité d’utiliser certaines armes intéressantes, notamment le missile air-air R-37M à très longue portée, qui peut cibler les HVAA (High-Value Air Assets) tels que les AWACS et les avions ravitailleurs.
Il existe plusieurs risques associés à l’obtention par l’Iran d’avions de combat de 5e génération :
Déséquilibre militaire : L’acquisition d’une technologie militaire avancée peut créer un déséquilibre militaire dans la région et entraîner des tensions accrues avec les pays voisins.
Problèmes de prolifération : Le transfert de technologies sensibles pourrait contribuer à la propagation de capacités militaires avancées et accroître le risque de prolifération des armes.
Escalade du conflit : La présence d’avions de combat avancés entre les mains d’un acteur potentiellement hostile pourrait accroître le risque d’escalade dans les conflits régionaux.
Augmentation des dépenses militaires : L’acquisition d’équipements militaires avancés peut détourner des ressources d’autres besoins économiques et sociaux importants, mettant ainsi à mal les ressources du pays.
Dépendance à l’égard des fournisseurs étrangers : L’acquisition de technologies militaires avancées nécessite souvent de dépendre de fournisseurs étrangers pour la maintenance et le soutien, ce qui crée des vulnérabilités dans les capacités de l’armée.
–
Nous sommes le spécialiste du vol en avion de chasse (Fouga Magister, L-39, Hawker Hunter, MiG-29, Mirage III…)
Découvrez notre encyclopédie de l’avion de chasse.